Soeur Adèle et le petit Bourgneuf

Nous sommes le 24 décembre 1890. Le petit Isidore Bourgneuf se met à subler (siffler) dans la classe de l’école congréganiste de Fercé, dans la Sarthe. La soeur Adèle Poulain met l’enfant dehors, tête nue, pendant une demi heure.  Ce jour-là, la neige est épaisse dans la cour de l’école et le froid est intense.

Le soir, Isidore en arrivant chez lui ne se sent pas très bien. Ses parents le couchent et tentent de le soigner. Quelques jours plus tard, son état s’étant aggravé, les parents font appel à un médecin qui diagnostique une double pneumonie.

Malgré les soins prodigués, Isidore meurt le 8 janvier 1891. Le médecin qui l’a examiné est formel : la mort est la conséquence directe de la punition infligée à Isidore par la soeur Poulain.

Le village va se partager en deux camps : les parents Bourgneuf, un adjoint au maire et deux autres personnes rédigent une lettre au Préfet pour lui faire part de l’événement. Le Maire et la quasi totalité de ses administrés envoient lettres et pétitions pour défendre la soeur Poulain, allant jusqu’à affirmer qu’Isidore était absent de l’école le 24 décembre.

L’Inspecteur d’Académie, M. Delépine, priera l’Inspecteur primaire de mener une enquête sur place. Il reviendra d’ailleurs une seconde fois.

Que s’était-il passé réellement ? Pourquoi certaines personnes exigeaient-elles le départ des congréganistes ? Une loi, votée le 30 octobre 1886, la loi Goblet, jouera un très grand rôle ici.

Qu’est devenue la soeur Poulain ? Et que sa passera-t-il ensuite à l’école de Fercé ?

VCe livre vient de paraître. Il évoque cette étrange affaire. M’appuyant sur des documents trouvés aux Archives de la Sarthe, je pourrai apporter des réponses aux questions posées, parler du renvoi des congrégations, de la laïcisation du personnel (Instituteurs-trices des écoles primaires), de la loi de Séparation des Églises et de l’État, de la laïcité….

…et même de l’affaire des fiches qu’on ne peut pas dissocier de l’affaire Dreyfus

Bien à vous

Bernard Charon

Prix et conditions de vente

Le ou les livres sera (seront) envoyé (s) par voie postale. Il est donc important de communiquer une adresse précise.

  • Ce sera à vous de le calculer  en tenant compte des données suivantes Poids des livres : Jumièges (180 g), Un Américain (230 g), Russe blanc (135 g), Rachel (420 g).                                                                  Pour 2019, voici le prix des timbres selon le poids : (jusqu’à) 250 g : 3,52 €, 500 g : 5,28 €, 3000 g : 7,04 €.
  • Chèque à ordre de    Bernard Charon
  • Attention : Les livres peuvent être retirés à mon domicile, 1832 rue du moulin, 76480 Jumièges. Il est indispensable de me téléphoner afin de vous assurer de ma présence : 02 35 37 25 89. Bien entendu, dans ce cas,  il n’y a pas de frais de port à régler.
  • Pas de frais de port également pour les habitants des ex-cantons de Duclair et de Caudebec-en-Caux. Et pour les communes de Villers-Ecalles, Barentin, Pavilly, Roumare, La Bouille, Sahurs, Caumont et Bourg-Achard.  Le ou les livre (s) commandé (s) sera (ront) déposé (s) au domicile de l’acheteur.
  • Lieux de dépôt de mes livres :
    • Un dépôt de mes livres est organisé près d’Yvetot, chez Anne et Jean Thépaut, 13 rue des écureuils, 76190 Sainte-Marie-des-Champs, tél : 02 35 95 51 11. Près du Tréport, Eu, Mers-les-Bains, Criel, Blangy-sur-Bresle, Gamaches :  chez Bruno Charon, 46 rue du Tost, 76260  Baromesnil, tél. 02 35 84 82 29. Près de Duclair, Le Trait, Rives-en-Seine (Caudebec-en-Caux, Saint-Wandrille)  : chez Bernard Charon, 1832 rue du moulin, 76480 Jumièges, tél : 02 35 37 25 89, Chez Geneviève et Sylves Lamiaux, 105 route de Yerville, 76760 Ancretiéville-Saint-Victor, tél. 02 35 96 81 71
    • Attention : il est indispensable de téléphoner au préalable à la personne chez qui vous souhaitez retirer l’un de mes livres, afin de vous assurer qu’elle sera bien présente lors de votre venue. Vous pourrez lui remettre votre chèque (libellé à mon nom) ou régler l’achat en numéraires (espèces).
    •  Pour les commerçants revendeurs (libraires, offices de tourisme, espaces culturels etc.), des conditions particulières sont prévues. Me contacter (tél. ci-dessus).
  • Pour les établissements d’enseignement (coopératives scolaires, enseignants) des conditions particulières seront accordées. Me consulter par téléphone.
  • Vous pouvez acheter mes livres aux points de vente suivants : Office du Tourisme de Jumièges, épicerie de Jumièges, boulangerie de Yainville, les « Quatre Saisons » au Trait, la Maison de la Presse à Duclair, la librairie la Buissonnière à Yvetot, la librairie l’Encre marine, à Eu, la Maison de la Presse à Eu, l’Office du Tourisme du Tréport, la librairie de l’Espace culturel Leclerc à Etalondes, la Maison de la Presse du Tréport.

                                                                                                        Bernard Charon

Remarque : Chacun de mes livres a fait l’objet d’un dépôt légal et a son n° ISBN. Je ne suis pas assujetti à la TVA.

 


Rachel Salmona, une histoire juive

Rachel Salmona, Une histoire juive, Antisémitisme, Persécutions, Extermination

Le 16 janvier 1943, un samedi, les élèves de la classe de Madame Graville travaillent studieusement sous la direction de leur institutrice. Nous sommes à l’école de filles du Tréport, petite ville portuaire de la Manche, à l’embouchure de la Bresle. Parmi elles, Josette, 9 ans, deviendra la belle-sœur de l’auteur. Et Rachel Salmona, une petite juive.

« Si l’on n’interdit pas aux commerçants israélites de s’installer à Cherbourg, on sera obligé de porter des vêtements qui sentent la race fétide de Judas » ! C’est ce qu’écrivait un lecteur d’un journal catholique, la Croix de la Manche, le 15 juin 1898. En pleine affaire Dreyfus…

On frappe à la porte de la classe… et des hommes entrent brusquement. Les gendarmes de la ville d’Eu. Pour Josette, c’était un brigadier de police du Tréport… Une certitude : ce sont des Français qui ont arrêté Rachel !

Les élèves s’interrogent. Rachel est une gentille petite camarade. Pourquoi vient-on l’arrêter ? Madame Graville embrasse Rachel, les larmes aux yeux. Ce que les élèves ne savent pas, c’est qu’une décision a été prise au niveau de la Préfecture et de la kommandantur à Rouen. Pourquoi ?

Dans son ouvrage, l’auteur a voulu contextualiser l’événement, parler de l’antisémitisme, des persécutions et de l’extermination. Et de la façon dont Rachel et sa famille ont été persécutées et éliminées.

M. Jean Garraud, alors Maire du Tréport, a découvert l’existence de Rachel lors d’un voyage à Auschwitz. Dès son retour, il a convaincu le Conseil municipal de donner le nom de Rachel Salmona au Collège du Tréport.

Une question reste entière : comment des êtres humains ont-ils pu concevoir l’élimination d’un pan de l’humanité ?

Rachel Salmona, Une histoire juive, Antisémitisme, Persécutions, Extermination. Éditions du Scorpion brun, format A4,144 pages, ISBN n° 979-1-0925-5926-2, prix : 14 €

Le russe blanc de Yainville devant les juges

25 mars 1896, à Repiovska, près d’Odessa, en Russie, naît le petit Jean Iliine. En 1914, il s’engage dans l’armée russe pour combattre les Allemands. Il est promu capitaine en 1916.

1917 ! Les révolutions russes ! Jean Iliine reste fidèle au Tsarisme. Avec l’armée blanche des Volontaires ». Leur but ? Éradiquer les rouges, ces bolcheviks fauteurs de troubles et criminels (selon eux). Les combats sont atroces. On ne fait pas de prisonniers… on les massacre pour s’en débarrasser. Ces années de terreur font des millions de morts, les rouges ou les blancs. Et parmi les populations qui ont subi la guerre, les exactions, les épidémies et la famine…

L’armée blanche se réfugie en Crimée. La Turquie envoie des navires recueillir les soldats en déroute et leurs familles. Environ 550 000 Russes « blancs » partent ainsi de Russie.

Jean Iliine séjournera-t-il en Turquie ? Pourquoi est-il arrivé à Marseille ? Pourquoi est-il envoyé à Yainville, en Seine-Inférieure, par son patron  ?

Entre-temps, Jean rencontre Olga Firsk (ou de Firsk), une Russe blanche, qui parle 6 langues. Ils ont un enfant qui décède très vite, se marient et ont un second enfant, prénommé Vladimir.

À Yainville, le couple et Vladimir s’installent rue de l’Essart, dans une maison appartenant à la famille Cauchois [1]. Olga est très dépensière. Sans doute un train de vie qui était le sien jadis en Russie… Elle n’arrive pas à y renoncer totalement.

Jean travaillera pour les Allemands à partir de 1942 ? Et portera même un uniforme allemand ? Il a aussi travaillé en Allemagne…

La Libération arrive enfin. Jean Iliine se retrouve devant la Cour de Justice de Rouen. Répondra-t-il sincèrement à toutes les questions <,

« J’espérais le retour d’un Tsar en Russie, déclarera-t-il. Je voulais l’élimination du bolchevisme. Les Allemands combattaient les bolcheviks. Donc je les soutenais ».

Quel sera le verdict de la Cour de Justice de Rouen ?

Après le temps de l’épuration sauvage, était donc arrivé celui de l’épuration légale ou judiciaire. « Objet de grands espoirs, l’épuration est vite devenue une déception pour l’opinion, doublée d’une source d’embarras pour les pouvoirs publics, pris entre la logique de justice et de rétablissement de l’État de droit, et la nécessité de retisser le lien social et de favoriser le pré-démarrage de l’économie [2] »

Le Russe blanc de Yainville devant les juges. Éditions du Scorpion brun, 2017, 40 p, 6,50 €.

[1]  Information communiquée par Madame Cauchois, ancienne factrice de Yainville… et ancienne mère d’élèves. C’est la belle-fille du couple Cauchois alors propriétaires de la maison louée aux Iliine.

[2]  Éric Alary et Bénédicte Vergez-Chaignon, Dictionnaire de la France sous l’Occupation, Larousse, 2011

Un américain à Ouerre

Un Américain à Ouerre

Les rencontres improbables de Ted Stablein et de Georges Geffroy dans le contexte de la seconde guerre mondiale

 

Nous sommes en mars 1943, au Tréport, petit port haut-normand, près de la Picardie, à l’embouchure de la Bresle. La France a été découpée en zones : zone nord (occupée) et zone sud (non occupée). Il existe aussi la zone côtière interdite, de 10 à 30 km de profondeur, longeant le Mur de l’Atlantique. On ne peut ni en sortir ni y entrer, sauf autorisation très spéciale. L’auteur, à peine 7 ans, est domicilié au Tréport avec ses parents et Michel, son frère aîné.

Les Allemands redoutent un débarquement allié. Les Français de la zone côtière interdite doivent partir. Le petit Bernard, son frère et leur mère se retrouvent à Ouerre, en Eure-et-Loir.

Le 6 juillet, après le dîner, Bernard s’attarde devant la porte de la cuisine…  Arrive sur lui un bombardier qui dégage une épaisse fumée noire. Il se redresse un peu et passe juste au-dessus du toit, pour toucher le sol un peu plus loin ! Un peu plus tard, devant le portail d’entrée, arrive une voiture allemande et deux jeunes gens venant de Charpont. Contrôles. Interrogatoire. L’un des deux est Georges Geffroy, un habitant du pays. L’autre n’est pas connu.

…Le 16 août, tôt le matin, un bruit étrange se fait entendre devant le portail d’entrée. On parle anglais… Les Américains ! La Libération ! Ce même jour, un homme que nous ne connaissons pas apparaît dans la rue principale du village. Il parle avec un accent américain prononcé. Qui est cet homme ? Que fait-il ici ?

L’auteur a longuement enquêté sur cet événement, interrogeant plusieurs Oréens, consultant des notes écrites, des lettres et des documents transmis par le petit-fils des Guille, un couple d’agriculteurs et résistants (de la ferme de Mérangle). Qui était ce mystérieux américain rencontré le 16 août ? Pourquoi parler de Georges Geffroy ?

L’auteur est retourné deux fois à Ouerre. Rencontres avec M. et Mme Luder, Mme Courcoux et Mme Colas, fille de Georges. Le livre a été présenté aux Oréens. Que d’émotions !

Éditions Le Scorpion brun, 2017, format A4, 68 p, ISBN n°979-1-0925-59-22-4.

Prix : 10,00 €

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Jumièges à l’aube de la révolution

Jumièges à l’aube de la Révolution, Autour des cahiers de doléances de 1789

 

C’est bientôt la fin de l’Ancien Régime, celui des Rois. Depuis la mort de Louis XV, détesté par presque tous, Louis XVI règne et comme tous ses prédécesseurs, il confond les finances du Royaume… et les siennes. Il a épousé Marie-Antoinette, venue de la cour d’Autriche et que beaucoup détestent. Le grand tort de Louis XVI ? Trop écouter la Cour et tergiverser.

Les disettes usent le peuple. Le renvoi de Necker, principal ministre, est très mal accueilli.  Aurait-il tenté de redresser les finances de la France en imposant les privilégiés ? Le prix du pain augmente et finit par manquer. Le peuple a faim et paie beaucoup d’impôts. Il exige du pain… et des réformes.

Ce XVIIIe siècle, appelé le siècle des Lumières, car les idées nouvelles sont séduisantes, a aussi apporté son lot d’erreurs, de condamnations au nom de la défense de la foi catholique et du Roi.

Le 5 juillet 1788, Louis XVI demande à ses sujets de se concerter et de lui envoyer des mémoires, des renseignements et des éclaircissements sur la possible réunion d’États généraux… qui n’avaient pas été convoqués depuis près de 175 ans. À Jumièges, comme dans les autres paroisses, des hommes (les « comparant ») se réunissent, informés par le Curé, qui leur a lu l’ordonnance du Roi. Ils rédigent des cahiers de doléances. Religieux et prêtres sont priés de prêter serment de fidélité à la nouvelle Constitution. Les uns, les assermentés ou jureurs, le feront volontiers. D’autres, les insermentés ou réfractaires, refuseront et, pour beaucoup, se cacheront.  

Jumièges est surtout connu pour son abbaye. « La plus belle ruine de France, disait Victor Hugo ». Vendue comme bien national, qu’adviendra-t-elle ?

L’auteur, s’appuyant notamment sur les Archives et les Cahiers de doléances de la Paroisse de Jumièges, présente l’événement, « vu de Jumièges ».

Éditions Le Scorpion brun, format A4, 52 p. ISBN n° 979-1-0925-5911-8, Prix 9 €.

On peut passer commande en écrivant à Bernard Charon, 1832 rue du moulin, 76480 Jumièges, tél. 02 35 37 25 89.

Frais de Port : 4,80 € pour 1 livre, 6 € pour 2 livres, 7,50 € pour 3 livres et plus.

Chèque à ordre de : Bernard Charon

Paiement en espèces possible. Ne jamais envoyer d’espèces par La Poste.

 

 

 

 

 

 

 

Jumièges à l’aube de la Révolution, Autour des cahiers de doléances de 1789

C’est bientôt la fin de l’Ancien Régime, celui des Rois. Depuis la mort de Louis XV, détesté par presque tous, Louis XVI règne et comme tous ses prédécesseurs, il confond les finances du Royaume… et les siennes. Il a épousé Marie-Antoinette, venue de la cour d’Autriche et que beaucoup détestent. Le grand tort de Louis XVI ? Trop écouter la Cour et tergiverser.

Les disettes usent le peuple. Le renvoi de Necker, principal ministre, est très mal accueilli.  Aurait-il tenté de redresser les finances de la France en imposant les privilégiés ? Le prix du pain augmente et ce dernier finit par manquer. Le peuple a faim et paie beaucoup d’impôts. Il exige du pain… et des réformes.

Ce XVIIIe siècle, appelé le siècle des Lumières, car les idées nouvelles sont séduisantes, a apporté son lot d’erreurs, de condamnations au nom de la défense de la foi catholique et du Roi.

Le 5 juillet 1788, Louis XVI demande à ses sujets de se concerter et de lui envoyer des mémoires, des renseignements et des éclaircissements sur la possible réunion d’États généraux… qui n’avaient pas été convoqués depuis près de 175 ans. À Jumièges, comme dans les autres paroisses, des hommes (les comparants) se réunissent, informés par le Curé, qui leur a lu l’ordonnance du Roi. Ils rédigent des cahiers de doléances. Religieux et prêtres sont priés de prêter serment de fidélité à la nouvelle Constitution. Les uns, les assermentés ou jureurs, le feront volontiers. D’autres, les insermentés ou réfractaires, refuseront et, pour beaucoup, se cacheront.  

Jumièges est surtout connu pour son abbaye. « La plus belle ruine de France, disait Victor Hugo ». Vendue comme bien national, qu’adviendra-t-elle ?

L’auteur, s’appuyant notamment sur les Archives et les Cahiers de doléances de la Paroisse de Jumièges, présente l’événement.

Éditions Le Scorpion brun, format A4, 52 p. ISBN n° 979-1-0925-5911-8, Prix 9 €.